Nous espérons que cette lettre vous trouvera encouragés à tous égards.
Lors de notre dernière réunion de prières, quelques jeunes gens ont été baptisés du St-Esprit. Quelle joie! D’après un enseignement que j’ai écouté la semaine passée, le baptême du St-Esprit est le 2e plus grand miracle précédé de celui de la nouvelle naissance. Le baptême du St-Esprit ouvre la porte sur les dons et le monde spirituel.
La construction de notre guest house va de l’avant. Les travailleurs couleront bientôt la dalle de béton qui sera le plafond du guest house et par conséquent le plancher de notre futur appartement. Veuillez prier que nous puissions ramener à la compagnie de location chaque poteau de soutien loué. Chacun coûte à l’achat $50.00 US. Une année, nous nous en sommes fait voler pour une grande somme. Il y a quelques nuits, le voisin de l’église a reçu cinq visiteurs. Les gardiens de l’église ont dit qu’ils ont aussi essayé de sauter sur notre terrain, mais quelque chose les en a empêchés. Priez pour la protection.
Quelqu’un a publié cet article sur la page Facebook des APDC. Je l’ai trouvé si inspirant que j’ai décidé de vous le partager.
Après les funérailles, nous sommes restés dans le hall. Nous avions passé l’heure précédente à écouter de belles histoires de la simple foi vécue par une femme simple. Outre le fait qu’elle était intelligente, bienveillante et réellement intéressée par autrui, un thème semblait résonner tout au long de l’éloge : elle a répondu à l’appel. Elle a répondu à l’appel de servir et d’enseigner. Elle a répondu à l’appel d’être là avec ses amis et sa famille. Simplement, elle a dit oui à Jésus dans sa vie quotidienne.
Il n’y aura pas de biographie écrite à son sujet. Il n’y aura pas de sermons inspirés par elle, parce qu’elle a simplement répondu à l’appel.
Dans le monde occidental, quand les chrétiens cherchent la célébrité et la gloire, nous voulons des histoires fantastiques. Nous voulons les « like » et le pouce en l’air et les histoires épatantes. Parce que l’église ne célèbre pas le simple « Oui » de tous les jours. Nous ne célébrons pas la mère au foyer, ou l’homme servant fidèlement de 8 à 5…
Dans le monde des missions, je ressens de plus en plus de pressions à partager des histoires qui inspireront le plus les gens spécialement quand on dépend de 50 personnes pour notre survie. Vous choisissez de partager les histoires qui vont emballer le plus de gens possible. Parce que nous voulons des chiffres et des rapports de performances… 25 personnes baptisées ? Partageons ça. 100 personnes ont reçu Christ ? Mine d’or. Vous avez implanté une autre église ? Statut de célébrité chrétienne.
Je sais qu’il y a un autre côté, et c’est qu’on ne peut pas toujours s’attendre à ce que les gens connaissent les bonnes questions à poser, surtout s’ils n’ont jamais vécu dans une autre culture. Ou bien, parce qu’ils ne connaissent pas le contexte de notre vie, ils ne comprennent pas l’ampleur ou l’importance de nos histoires. Et nous, missionnaires devons faire grâce et demander à Dieu l’humilité. Nous n’avons pas le droit de demander d’être exulté pour notre travail. Nous devons viser de plaire à Dieu seul.
Mais rien ne peut nier que la vie missionnaire est souvent solitaire et peu glorieuse. Et souvent, nous avons mis plus de pression sur nous. Nous avons lu les biographies missionnaires et les histoires de nos héros de la foi et nous nous sentons comme un échec. Nous nous comparons aux célébrités chrétiennes et essayons d’imiter leurs actions dans l’espoir d’enfin être assez bon.
Ce jour-là, comme nous étions là dans le Hall après l’enterrement, se sentant plus oubliés que nous ne le pensions, une femme sage nous regarda dans les yeux et nous dit combien elle était fière de nous, combien ce que nous faisons avait de l’importance, combien elle priait pour nous, et combien notre simple oui avait de l’importance. Un oui quotidien à Jésus et non pas aux grandes histoires missionnaires et aux multitudes de saluts, de baptêmes et d’églises implantées. And with tears in my eyes I remembered: God sees me.
Alors, à vous, missionnaires (pasteurs), qui vous sentez oubliés. À ceux qui ne sentent pas que leurs histoires sont assez bonnes, Dieu vous voit et Il est fier de vous. Il se complaît dans le fait que vous avez dit « oui » jusqu’à aujourd’hui. Que vous êtes sortis du lit ce matin, que vous enseignez vos enfants à la maison si vous n’avez ni le temps, ni l’énergie pour parler à un seul national, que vous êtes passés à travers ce choc culturel vraiment difficile, que vous avez tué la souris dans vos armoires et les cafards en vos chaussures, que vous avez essayé votre mieux communiquer dans une langue seconde, que vous avez survécu à une autre journée dans la chaleur tropicale flamboyante, que vous avez enduré une nuit sans électricité et sans sommeil, que vous choisissez de rester au milieu de l’instabilité politique et l’incertitude, que même si votre famille au pays natal vous manque désespérément et que vous vous sentez seuls, vous continuez avec ceux qui sont en face de vous. Que vous avez dit oui et que vous continuez à dire oui.
Parce que Dieu ne demande pas d’histoires avec de grands nombres et des écrits inspirés. Il ne vous demande pas de devenir célèbre ou connu. Il demande seulement ton “Oui” de tous les jours.
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Erin Duplechin est une missionnair,e épouse et maman de trois enfants vivant en Papouasie Nouvelle-Guinée. Avant de déménager à l’étranger, elle dirigeait le culte d’adoration dans son église et elle continue de chanter et d’écrire des chansons à l’étranger. Elle écrit régulièrement sur la vie avec Dieu et la vie de la jungle à : erinduplechin.com.
Merci de prier pour notre petit-fils Mathis qui souffre de 3 à 5 épisodes d’hypothermie par jour. Priez pour sa guérison et que lui et sa famille soient encouragés.
Michel & Louise