La ville de Port-au-Prince a été privée d’électricité pendant 4 semaines en raison de la grève des employés de ce secteur. La nuit, c’était l’obscurité totale vue de notre fenêtre. Les mieux nantis survivent grâce à des panneaux solaires et des générateurs. La température pendant la journée varie entre 32 et 37°C. Les personnes qui ne peuvent pas dormir dans leur cour ou à l’extérieur à cause de l’insécurité réussissent à s’endormir souvent après minuit.
Haïti est entrée dans une nouvelle phase assez dangereuse appelée Bwa Kale (Bois épluché). Des bandits sont brûlés vif. Les gangs kidnappent, tuent, volent et brûlent. La population exaspérée, armée de machettes a décidé de mettre fin à ce cauchemar en tuant les bandits. Malheureusement, certains innocents ont été mis à mort par erreur. On estime à plus de 150 le nombre de bandits tués.
Il y a quelque temps, la police s’est emparée de la base d’un gang installé au flanc d’une montagne. Plusieurs membres du gang sont tombés sous les balles et il semble qu’ils aient libéré plusieurs otages durant l’intervention. Cette semaine, la police travaille à reprendre le territoire de Village de Dieu. Continuez de prier.
Dans un autre ordre d’idée, j’ai reçu le résultat du centre de radiologie et de mammographie où j’ai fait mon dernier examen au Québec au printemps. On m’a dit que tout est normal…Pas de trace de cancer. Quelle bonne nouvelle! Gloire à Dieu!
Une dame de Floride a confectionné 45 robes. Quelle bénédiction d’avoir reçu et distribué les robes et les sacs aux filles. Je ne peux qu’imaginer toutes les heures de travail qu’elle a passées à coudre avec amour pour bénir ces petites filles.
La photo en gros plan montre deux petites sœurs portant des robes roses en bas à gauche. Un gang les a chassées de leur maison avec leurs frères et sœurs et leur mère et a brûlé leur maison. Leur mère souffre d’une maladie mentale. Elles vivent et dorment sur le balcon de la maison d’une tante. Elles sont toutefois parrainées par Child Care Plus et fréquentent notre école depuis près d’un an. Nous leur donnons de la nourriture chaque semaine pour qu’elles la ramènent à la maison et elles sont nourries à l’école deux fois par semaine. Lorsque j’ai établi leur profil, j’ai demandé à la plus petite ce qu’elle voulait faire quand elle serait grande. Elle a répondu sans hésiter qu’elle voulait prêcher l’Évangile.
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Merci de penser aux enfants et adultes qui ont faim.
Michel & Louise Charbonneau