Un mois après le tremblement de terre

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Tandis que les familles et amis des 217,000 personnes décédées pleurent leurs morts, nous devons nous rappeler que Dieu ne nous a pas abandonnés. Il est là, il nous aime et il veut notre cœur tout entier.

Une dame nous a raconté que la maison où elle travaillait le jour du tremblement de terre s’est effondrée sur elle. En tout quatre dalles de béton sont tombées. Elle est restée coincée pliée en deux pendant quinze heures et le bras droit suspendu à quelque débris. Chaque nouvelle secousse semblait vouloir la faire tomber plus bas. La veille, elle avait eu un rêve. Elle a vu une personne qui la tenait par la taille et qui la projetait vers l’avant. Une vallée de chapeaux de paille lui est apparue, symbole de la mort. Puis, une force surnaturelle l’a poussée à se relever et le rêve s’est évanoui. Son frère et des amis l’ont secourue en cassant la dalle de béton qui la retenait captive avec un burin et en sciant le fer qui était moulé à son corps avec une scie à métal. En la retirant des décombres, tout le monde a cru au miracle.

Quatre semaines après la catastrophe, un homme a été retrouvé sous les ruines d’un marché. Comment a-t-il survécu? Il affirme qu’un homme vêtu d’un manteau blanc lui apportait de l’eau de temps en temps. Plusieurs corps ont été déterrés et des équipes s’affairent à débarrasser les débris dans les rues. En visitant le centre-ville, Michel a dit que plusieurs buildings et maisons sont tombés et qu’une odeur de mort flotte encore dans l’air.

« Avant la découverte miraculeuse de lundi, le gouvernement haïtien chiffrait à environ 217.000 le nombre de personnes tuées dans le séisme de magnitude 7 ayant touché Port-au-Prince et plusieurs autres villes. Aucune estimation du nombre des disparus n’était encore disponible alors que la tragédie a aussi fait 300.000 blessés, dont plus de 4.000 amputés, et 1,3 million de sinistrés. » spp/Radio Kiskeya

La saison des pluies s’en vient. Comment les mamans feront-elles pour protéger leurs enfants des pluies torrentielles avec en guise de toiture un simple drap? Nous avons reçu de Crisis Response International (CRI), de la nourriture, des médicaments et une cinquantaine de tentes pouvant loger dix à douze personnes chacune. Les gens dorment dans les rues, les parcs, les stationnements et les jardins.

Nous avons un plan en trois phases.
1- Pourvoir pour des abris contre la pluie comme des tentes et/ou toile en plastique (tarps).
2- Réparer les maisons qui sont réparables et reconstruire celles qui sont tombées.
3- Aménager une école dans notre nouveau building pour le mois de septembre. À Port-au-Prince, seules quelques écoles fonctionnent présentent. 75% des infrastructures scolaires sont détruites.

Au fur et à mesure que les fonds nous arrivent par ERDO, nous allons continuer de nourrir, vêtir, donner des soins médicaux et commencer à reconstruire les maisons.

Les tentes se dressent comme des igloos au soleil pour les sans-abris.

Dr Ed Amos avec des patients sur le site où vivent 50,000 sinistrés.